Prévention des maladies psychiatriques: pour en finir avec le retard français

Prévention des maladies psychiatriques: pour en finir avec le retard français
http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/prevention-des-maladies-psychiatriques-pour-en-finir-avec-le-retard-francais

L’Institut Montaigne et la Fondation FondaMental se sont associés pour réaliser cette étude qui alerte sur les maladies mentales, des pathologies méconnues et incomprises qui constituent pourtant un enjeu majeur de santé publique.
 

Santé psychique: les pairs praticiens offrent leur aide

Santé psychique: les pairs praticiens offrent leur aide
https://www.migrosmagazine.ch/au-quotidien/psychologie-et-sexualite/article/les-pairs-praticiens-offrent-leur-aide

Déjà connue en Suisse alémanique, au Royaume-Uni ou en Amérique du Nord, cette nouvelle formation romande est réservée aux personnes qui ont elles-mêmes souffert dans leur santé mentale. 


Déjà 90 dossiers déposés pour la seconde volée de cours pour devenir pair praticien. Elle devrait démarrer en 2016. Avec une exigence incontournable inédite: avoir soi-même déjà été hospitalisé en psychiatrie. «Ce qui montre clairement que cette formation n’a pas pour but de concurrencer le personnel médical existant, mais bien d’apporter une aide supplémentaire aux personnes en souffrance psychique.»....

​Troubles mentaux : des ateliers culinaires à domicile pour se rétablir

Troubles mentaux : des ateliers culinaires à domicile pour se rétablir 
http://www.santementale.fr/actualites/cuisinons-ensemble.html

A Montréal, l'association Le Mûrier intervient auprès des personnes vivant avec un problème de santé mentale chronique comme la schizophrénie pour améliorer et maintenir leur qualité de vie malgré la maladie. Les objectifs visent à lutter contre la pauvreté, briser l’isolement et soutenir le rétablissement de la personne. Depuis quelques années Le Mûrier propose un programme d'ateliers culinaires à domicile très original. 
En septembre 2011, grâce à une subvention de la fondation Postes Canada pour la santé mentale, un projet pilote d’apprentissage alimentaire a vu le jour baptisé "Cuisinons ensemble !" (voir les vidéos). Chaque participant a accès à un atelier de trois heures par semaine pour une durée de 10 semaines mené par un animateur-cuisinier. Ces ateliers s’adaptent en fonction des connaissances et du niveau d’autonomie de la personne et couvrent la recherche et l’achat d’aliments selon le budget, la préparation de repas et la conservation des aliments. Les objectifs sont de :
- favoriser le développement de la confiance en soi, l’augmentation de l’autonomie, de la satisfaction et de l’estime personnelle.
- Acquérir des habiletés relatives à une bonne alimentation, aux règles d’hygiène que sous-tend la préparation des repas.
- Acquérir des connaissances de base en cuisine.
- Accroître ses capacités à gérer un budget, à planifier ses repas, à effectuer les achats des denrées, à réaliser les recettes choisies par le client.
- Briser l’isolement social et améliorer la santé physique des personnes à long terme.
Le Mûrier collabore étroitement avec le centre de recherches CÉRRIS (Centre d'études sur la réadaptation, le rétablissement et la réinsertion sociale) qui a mené une évaluation très positive de cette expérience.

​Etude « Les Conseils locaux de santé mentale : état des lieux »

Etude « Les Conseils locaux de santé mentale : état des lieux »
http://www.ccomssantementalelillefrance.org/?q=les-conseils-locaux-de-sant%C3%A9-mentale-%C3%A9tat-des-lieux

Le Centre collaborateur français de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) pour la recherche et la formation en santé mentale publie la première étude sur les Conseils locaux de santé mentale, instance de concertation et de coordination entre les élus locaux d'un territoire et le service de psychiatrie publique, en vue de la définition en commun des politiques locales et des actions à entreprendre pour l'amélioration de la santé mentale de la population concernée.

De l’hospitalisation aux soins sans consentement en psychiatrie : premiers résultats de la mise en place de la loi du 5 juillet 2011

De l’hospitalisation aux soins sans consentement en psychiatrie : premiers résultats de la mise en place de la loi du 5 juillet 2011
http://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/205-de-l-hospitalisation-aux-soins-sans-consentement-en-psychiatrie.pdf

Magali Coldefy, Tonya Tartour, en collaboration avec Clément Nestrigue

S’appuyant sur les données du Recueil d’informations médicalisées en psychiatrie (Rim-P), cette étude sur les soins sans consentement après la loi du 5 juillet 2011 fait suite à un premier état des lieux sur l’année 2010, précédant la loi*. Cette loi, modifiée en septembre 2013, vise à faire évoluer l’exercice des soins sous contrainte en psychiatrie : l’hospitalisation à temps plein n’y est plus la seule modalité de prise en charge, un nouveau mode légal de soins est introduit avec les soins en cas de péril imminent et l’intervention d’un juge des libertés et de la détention (JLD) est désormais prévue dans ce cadre. 
Cette étude présente des premiers résultats, l’année suivant la mise en place de la loi, son déploiement sur le territoire, et explore l’impact sur la prise en charge des patients. Elle se concentre essentiellement sur deux volets de la loi : les programmes de soins et les soins en cas de péril imminent. L’objectif est de décrire les modifications consécutives à la loi et de mesurer l’activité en psychiatrie en répondant à différentes questions : Comment caractériser l’évolution du recours à la contrainte ? Dans quelle mesure les établissements de santé recourent-ils aux nouvelles modalités de prise en charge proposées par la loi ? Quel est le contenu des programmes de soins ? Quels patients en bénéficient ? Cette réforme a-t-elle amélioré l’accès et la continuité des soins des personnes dont les troubles psychiques peuvent altérer temporairement la conscience du trouble ou du besoin de soins psychiatriques ?