Évaluation du programme national d’actions contre le suicide 2011-2014

Évaluation du programme national d’actions contre le suicide 2011-2014
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=554

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a évalué le Programme national d’actions contre le suicide (PNACS) 2011-2014.
Il existe selon les données épidémiologiques un lien étroit entre le suicide et la santé mentale. La situation touche de façon inégale la population et les différentes régions françaises. Les conclusions sont mitigées quant à l’impact du programme. On constate d’insuffisantes avancées sur la recherche et l’observation. Le ciblage des populations semble peu adapté, les populations à risque élevé, comme celles ayant déjà fait une tentative de suicide, n’étant pas les plus ciblées pour les actions. Le programme est construit en cohérence avec les modes d’intervention efficaces mis en évidence par l’Inpes. La démarche est bien entamée et à poursuivre sur plusieurs actions, notamment la sensibilisation des médias à la thématique du suicide.
L’évaluation du HCSP porte en particulier sur les points suivants : la pertinence des mesures et actions du programme au regard de ses objectifs, la gouvernance du programme, son pilotage, la mobilisation des acteurs, l’apport du programme dans la politique de prévention du suicide mise en œuvre au niveau régional, la diffusion, l’appropriation des outils élaborés par l’Inpes, l’atteinte des objectifs, l’impact du programme.
Le HCSP formule 9 recommandations générales pour repenser la lutte contre le suicide. Parmi celles-ci, promouvoir un double objectif de prévention générale et de prévention spécifique, inscrire la prévention du suicide dans le champ de la santé mentale, cibler les populations à risque.

Évaluation du plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015

Évaluation du plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=555

Le Plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015 a été évalué par le HCSP.
Ce plan a été construit autour d’objectifs stratégiques avec un rôle central des agences régionales de santé pour sa mise en œuvre. Il est décliné autour de quatre axes pour prévenir et réduire les ruptures :
au cours de la vie ;selon les publics et les territoires ; entre la psychiatrie et son environnement sociétal ;
entre les savoirs. Le HCSP dresse les constats suivants : ce plan est consensuel et pertinent. On constate des progrès dans la reconnaissance du rôle des personnes vivant avec des troubles psychiques et de leur entourage. Les études et les recommandations sur le handicap psychique se sont développées. On a assisté à un rôle accru des secteurs médico-social et social, et à un début de rééquilibrage de l’offre de soins. La santé somatique est mieux prise en compte et une attention a été apportée à la prise en charge en urgence et à l’accès aux soins des populations défavorisées.
Il persiste cependant des difficultés : notamment une hétérogénéité des pratiques de soins et des moyens. Le HCSP regrette l’absence de remboursement des soins de psychothérapie.
Le HCSP recommande d’inscrire la politique de santé mentale et de psychiatrie de façon pérenne et pilotée à long terme, avec une dimension interministérielle, plutôt que de mettre en place des plans successifs.
Une enquête qualitative dans 5 régions a permis d’enrichir cette évaluation. Le rapport comporte 64 recommandations déclinées autour de cinq thèmes principaux : organisation des actions, prévention, développement des formations et soutien de la recherche, amélioration de l’accès aux soins, et amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un trouble psychique.

Les Conseils locaux de santé mentale : état des lieux

Les Conseils locaux de santé mentale : état des lieux
http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Etat%20des%20lieux%20des%20CLSM-05-2015.pdf

Présidé par un élu local, co-animé par la psychiatrie
publique, intégrant en son sein les représentants d’usagers et des aidants, le Conseil
local de santé mentale (CLSM) est conçu comme un espace non hiérarchique de codé-
cision entre les membres. C’est un outil opérationnel de démocratie participative, dont
l’importance a été entérinée début 2015 par son inscription dans la loi de modernisation
du système de santé en cours d’examen au Parlement. Le CLSM aboutit à des
actions concrètes (création d’outils ou de dispositifs, cycles de formation...) qui émanent
de commissions de travail par thématique ou par public. C’est un outil de pleine
citoyenneté pour tous, facilitateur de rétablissement et permettant l’empowerment pour
les personnes ayant des troubles psychiques.

La trousse de santé mentale positive

La trousse de santé mentale positive 
http://www.troussedelasantementalepositiveducces.com/

éditée par le Consortium conjoint pancanadien pour les écoles en santé. Elle
offre des outils pratiques et des perspectives favorisant la santé
mentale dans le milieu scolaire. Elle a pour but de favoriser le
développement des enfants et des jeunes en favorisant un
virage dans la pratique, fondé sur les forces des écoles et des
communautés. L’approche choisie s’inspire de la
reconnaissance et du renforcement des forces et des talents
des écoles et des élèves. Pour les auteur-e-s de ce document,
les perspectives et les pratiques de la santé mentale positive
contribuent à un environnement sain et offrent aux jeunes qui
vivent des situations difficiles des possibilités d’acquérir un
sentiment d’autonomie et d’autodétermination en misant sur
leurs forces.

Déficiences intellectuelles, une expertise collective de l’Inserm

Déficiences intellectuelles, une expertise collective de l’Inserm
http://www.inserm.fr/content/download/101059/727154/version/1/file/Deficiencedu22fevrier2016.pdf

BUNTINX W, CANS C, COLLEAUX L (et al.)
"Cette expertise collective présente des connaissances scientifiques récentes issues des recherches internationales et pluridisciplinaires sur la déficience intellectuelle. La démarche d’expertise collective a permis de dresser un bilan des données scientifiques dans les domaines suivants : définition et épidémiologie ; évaluation des compétences et des déficiences de la personne ; accompagnement et soutien durant les principales étapes de la vie.