En Afrique, le diabète et les maladies cardiovasculaires tuent plus que le Sida. Agissons

En Afrique, le diabète et les maladies cardiovasculaires tuent plus que le Sida. Agissons
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1472728-en-afrique-le-diabete-et-les-maladies-cardiovasculaires-tuent-plus-que-le-sida-agissons.html

Merci à Stéphane Besançon de ONG Santé Diabète de m'avoir signalé cet article 

LE PLUS. 5,7% de la population adulte en Afrique est désormais touchée par le diabète. Cette maladie cause 5,1 millions de décès dans le monde, soit 6,8% de la mortalité mondiale annuelle. Une mobilisation urgente de la communauté internationale est nécessaire, estiment Pierre Salignon, de l'AFD et Stéphane Besançon et Mathieu Doré de l'ONG Santé Diabète.

L'environnement alimentaire autour des écoles publiques et la consommation de la malbouffe le midi par des élèves québécois du secondaire

L'environnement alimentaire autour des écoles publiques et la consommation de la malbouffe le midi par des élèves québécois du secondaire
https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/2050_environnement_alimentaire_ecoles_publiques.pdf

Au Québec, plus de la moitié (52 %) des élèves du secondaire n'avait pas consommé de malbouffe le midi au cours de la semaine précédant l'enquête, alors qu'un peu moins de la moitié (48 %) en avait consommé une fois ou plus.
La consommation de malbouffe deux fois ou plus par semaine est associée à l'obésité et à d'autres mesures négatives de santé chez les jeunes.
Les proportions de jeunes consommant de la malbouffe deux fois ou plus par semaine sont significativement plus élevées dans les écoles ayant deux (27 %) ou trois (26 %) restaurants-minute dans une zone de 750 mètres que ceux n'ayant qu'un seul (19 %) ou aucun (19 %).
D'autres facteurs influencent aussi la consommation de malbouffe chez les élèves québécois fréquentant une école publique : être un garçon, provenir d'une famille en garde partagée, avoir des parents possédant un diplôme d'études secondaires ou moins, provenir d'une école de milieu très défavorisé ou localisée en milieu urbain.
Indépendamment de ces facteurs, la présence de restaurants-minute autour des écoles augmente significativement la proportion d'élèves qui consomme de la malbouffe le midi. Notre analyse indique que le risque de consommer de la malbouffe le midi est de 50 % plus élevé chez les élèves ayant accès à deux restaurants-minute ou plus dans une zone de 750 mètres autour de l'école.

«Poids corporel sain» chez les enfants et les adolescents: actualisation des bases scientifiques

«Poids corporel sain» chez les enfants et les adolescents: actualisation des bases scientifiques
http://promotionsante.ch/assets/public/documents/2_fr/d-ueber-uns/5-downloads/Document_de_travail_028_PSCH_2014-11_-_Poids_corporel_sain_chez_les_enfants_et_les_adolescents.pdf


En novembre 2014, nous avons rédigé un document de travail sur les dernières découvertes scientifiques concernant le surpoids et l’obésité. Il repose sur une analyse soignée de la littérature spécialisée ainsi que sur la consultation d’experts suisses et étrangers.

Le document confirme que la stratégie des programmes d’actions cantonaux «Poids corporel sain» (PAC) reste pertinente et adéquate pour accroître à long terme la part de la population ayant un poids corporel sain. Il nous aidera également à faire évoluer les PAC.

Actualisation des bases scientifiques

Notre nouveau document de travail donne un aperçu de l’état des connaissances sur la prévalence, les causes et la prévention du surpoids et de l’obésité. Il met l’accent sur la question centrale des PAC, à savoir la promotion d’un poids corporel sain chez les enfants et les adolescents.

Il analyse notamment des thématiques qui, au cours des cinq années écoulées depuis la publication du rapport de base 2010, ont fait l’objet de nouveaux débats approfondis ou peuvent être pertinentes pour la conception de la 3e phase des PAC. Par exemple, le surpoids et la prévention auprès des femmes enceintes et des enfants en bas âge ou encore le rôle des parents sont des sujets observés.

Le document de travail repose sur des entretiens approfondis avec des experts des domaines de la prévalence, des causes et de la prévention du surpoids et de l’obésité ainsi que dans le domaine du comportement des consommateurs. De plus le rapport se base sur une analyse systématique des méta-analyses et des revues systématiques publiées ces cinq dernières années sur l’efficacité des efforts de prévention ainsi que des recommandations et plans d’action internationaux.

Conclusions sur la base des dernières découvertes scientifiques

Mohamed Merdji : "La nutrition profane : comment les consommateurs perçoivent la nutrition"

Mohamed Merdji : "La nutrition profane : comment les consommateurs perçoivent la nutrition" 

http://alimentation-sante.org/2014/11/interview-mohamed-merdji/

Les données dont on dispose montrent que les consommateurs français sont peu sensibles aux informations et au discours nutritionnels et cela même quand ils choisissent les aliments qui conviennent le mieux à leur santé. La conception qu’ils se font des effets des aliments sur leur corps est en effet très éloignée de celle de la nutrition. Le propos de Mohamed Merdji est illustré par la présentation des résultats d’un programme de recherche financé par l’ANR sur la perception des allégations nutritionnelles et de santé.

Mohamed Merdji, Professeur à Audencia Nantes École Management et directeur du LESMA (Laboratoire d’Etude et de Recherche en Stratégie et Marchés des Produits Agroalimentaires), s’exprime dans le cadre d’une conférence de presse organisé par le Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé le 4 novembre 2014.

Dans cette interview : 
> Comment fonctionne la perception des consommateurs ? 
> Comment le discours nutritionnel est-il reçu en France ?
> Comment expliquer la méfiance des Français vis-à-vis des aliments nutritionnellement optimisés ?
> Quels enseignements peut-on tirer de ces observations ?