Suisse : Tendance réjouissante : la proportion d’enfants et d’adolescents en surpoids et obèses a diminué
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Dix ans de monitoring de l’IMC dans les villes de Zurich, Berne et Bâle
Une récente étude de Promotion Santé Suisse montre l’évolution de l’indice de masse corporelle (IMC) chez les enfants et adolescents dans les villes de Zurich, Berne et Bâle. Pour la dixième fois consécutive déjà, les données des services médicaux scolaires de plus de 14 000 élèves ont été évaluées et comparées dans le cadre de ce «monitoring de l’IMC». Durant l’année scolaire 2014/15, 17,3% des élèves étaient en surpoids, et un quart d’entre eux (4,4%) obèses. Par rapport à la première enquête réalisée pendant l’année scolaire 2005/06, la proportion d’enfants et d’adolescents en surpoids et obèses a diminué de 2,6 point de pourcentage, ce qui est réjouissant.
L’Expérience québécoise en promotion des saines habitudes de vie et en prévention de l’obésité
https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/2121_comment_faire_mieux.pdf
Fruit d'une collaboration entre la Plateforme d'évaluation en prévention de l'obésité (PEPO) de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval et l'Institut national de santé publique du Québec, cette synthèse majeure dresse des pistes d'actions afin d'optimiser les efforts en promotion des saines habitudes alimentaires, de l'activité physique et en prévention de l'obésité. Elle se fonde sur un portrait macroscopique de l'ensemble des politiques, des programmes et des interventions publiques mis en oeuvre au Québec entre 2006 et 2014, sur un examen des meilleures pratiques et recommandations provenant de la littérature scientifique internationale sur le sujet, ainsi que sur les délibérations d'un forum réunissant des acteurs impliqués en santé publique au Québec, des experts dans le domaine de la prévention de l'obésité et des maladies chroniques ainsi que des représentants d'autres secteurs, notamment municipal et scolaire.
Les conséquences économiques associées à l'obésité et l'embonpoint au Québec : les coûts liés à la consommation de médicaments et à l'invalidité
https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/2035_obesite_couts_medicaments_invalidite.pdf
Au cours des 40 dernières années, les pays industrialisés ont connu des changements sociaux et économiques qui ont comme conséquence d'augmenter les risques de maladies chroniques et de l'obésité dans la population. La sédentarisation du travail, du transport et des loisirs ont contribué à la diminution constante du niveau d'activité physique. Les transformations survenues dans le système alimentaire durant cette période ont aussi contribué à créer des environnements peu favorables à une saine alimentation.
Ce rapport complète le projet de l'Institut national de santé publique du Québec visant à estimer l'impact économique de l'embonpoint et de l'obésité chez les adultes au Québec. Deux types de coûts sont analysés : les coûts liés à la consommation de médicaments et les pertes de productivité liés à l'invalidité. Un rapport publié précédemment présentait les coûts liés à l'hospitalisation et aux consultations médicales (Blouin et collab., 2015).
La principale source de données pour ce projet est l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP). Il s'agit d'une enquête canadienne longitudinale réalisée par Statistique Canada. L'enquête a été menée de 1994 à 2011, tous les deux ans, auprès des ménages des dix provinces canadiennes.
Nous avons observé que les Québécois qui étaient obèses en 1994 ont utilisé plus de médicaments entre 1994 et 2011 que ceux qui avaient un poids normal. Le risque d'utilisation chez les personnes obèses était 40 % supérieur à ceux des individus de poids normal. Pour les Québécois en embonpoint, on observe une différence de 17 %. Pour ce qui est de l'invalidité, bien que statistiquement non significative, les Québécois obèses semblent afficher un plus haut risque d'être invalide que ceux de poids normal. Ces résultats vont dans le même sens des données observées pour l'ensemble du Canada qui elles présentent des résultats statistiquement significatifs.
Cette consommation additionnelle de médicaments et la plus grande fréquence de l'invalidité se traduisent économiquement par un coût annuel de 1,4 milliard de dollars pour Québec pour l'année 2011.
Afin de réduire le fardeau économique associé à l'obésité, il importe de poursuivre et d'intensifier les interventions facilitant l'adoption de saines habitudes de vie. La transformation des environnements dans lesquels nous vivons afin qu'ils deviennent plus favorables à la saine alimentation et au mode de vie physiquement actif, représente une stratégie privilégiée par les experts internationaux. En matière de prévention de l'obésité, les recommandations internationales soulignent en effet la nécessité, pour l'État, de se doter d'un portefeuille de mesures qui intègrent à la fois des interventions éducatives et des changements dans les environnements bâti, socioculturel, économique et politique, qui façonnent nos habitudes de vie au quotidien. Les changements sociaux ayant mené à un tel fardeau économique ont pris des décennies à se mettre en place; ce sera un travail de longue haleine de créer des milieux de vie qui facilitent les choix les plus sains.
L'alimentation et la pratique d'activités physiques ne suffisent pas à enrayer l'épidémie d'obésité
http://www.lelezard.com/communique-9557332.html
L'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) salue l'approche pansociétale pour un Canada en meilleure santé publiée mardi par le Comité sénatorial permanent des Affaires sociales, des sciences et de la technologie. Ce rapport insiste sur l'ampleur actuelle de l'épidémie d'obésité au Canada en soulignant que de 48 000 à 66 000 Canadiens meurent chaque année de maladies liées à un excès de poids et que les coûts annuels liés à l'obésité varient de 4,6 à 7,1 milliards de dollars en soins de santé et en perte de productivité.
OBÉSITÉ : Mais d’où viendra le progrès ? - Jean-Michel Lecerf
Jean-Michel Lecerf / Chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille
http://www.santelog.com/news/nutrition-obesite/obesite-mais-d-ou-viendra-le-progres-_14450.htm
Les chiffres se succèdent et sont toujours plus alarmistes : l’obésité atteindrait 28% des femmes et 24% des hommes en 2030 en France. Les oiseaux de mauvais augure ont toujours plus de succès que ceux qui annoncent que la Terre tourne toujours ! Sans compter que les devins devinent mais ne savent pas, ils prédisent mais leur science n’en est pas une ! Essayons plutôt de voir d’où viendra le progrès en termes d’obésité.